Court-métrage auto-produit sur le fait d'être jeune et prendre des médicaments.
Prochaines projections
Visionnement en ligne
Le film sera publié sur le site en mars prochain.
Revenez sous peu !
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Diplômée de l’UQAM en Design Graphique, Manon Louart est
Designer freelance entre la France et le Québec. Elle aime les gifs
épileptiques, la broderie, et les projets professionnels bons pour le
karma.
Vivant également avec une maladie chronique nécessitant un suivi
médicamenteux constant, le sujet du film lui très familier, et participer à
sa mise en lumière lui tient à cœur.
Alexandre Lechasseur-Dubé est un jeune réalisateur et directeur artistique originaire de Rimouski. Basé à Montréal depuis maintenant 3 ans, il prévoit terminer son Baccalauréat en Film Production de l’Université Concordia dans la prochaine année. Présentement en post-production pour son dernier court-métrage «Quand la Nuit Tombera», il expérimente plusieurs genres cinématographiques et s’intéresse autant à la fiction qu’à l’expérimental.
Thomas Fontaine est un directeur photo basé à Montréal. Issu du milieux du documentaire, il se développe actuellement en fiction pour faire fleurir la vision des réalisateurs et réalisatrice avec qui il travaille. Son esthétisme est très oscar-material.
Site WebClara Bastiani est diplômée en 2014 du Conservatoire Lassalle
en théâtre. Elle inspirée par la danse et le mouvement, le jeu d’acteur,
l’écriture, la photo, le costume, le dessin, l’univers cinématique. Elle
s’intéresse avant tout à l’Humain. La création autodidacte rejoint avec justesse
l’importance qu’elle accorde à l’écoute, la prise de risques et
l’affranchissement des barrières.
Sa démarche artistique se veut une communication de choix de compositions de
couleurs, de médiums et de formes. Elle trouve son compte là où la sincérité est
plus grande que les apparences et aime lorsqu’on ose amener en art un
dépassement de soi et un approfondissement des idées.
Je suis un Montréalais de 23 ans, et depuis toujours, j’aime me faire conter des histoires. Pour cette raison, j’ai étudié en cinéma au cégep Ahuntsic il y a quelques années. Je suis content de m’impliquer dans ce projet, car il aborde une problématique qui me semble être peu connue du grand public et qui touche plusieurs jeunes. C’est une façon de briser l’isolement tout en donnant une dose d’espoir à ceux qui en ont besoin. Pour ce film, je m’occuperai du mixage sonore, ce qui est dans mes cordes. J'ai hâte de pouvoir y contribuer et de travailler avec l'équipe pour voir ce que ça donne! Merci pour votre support!
Je m'appelle Alice, j'ai 24 ans, j'ai fais des études en
travail social mais j'aime toucher à toute sorte de forme d'art, la photo, la
musique, la danse... À 20 ans, après ma première année d'université j'ai été
diagnostiquée avec une maladie chronique assez peu connue, la fibromyalgie, et
on m'a prescrit des anti-dépresseurs à faible dose pour réguler mon système
nerveux. Depuis, j'ai testé plusieurs médicaments pour atténuer ma douleur, ma
fatigue, mes migraines.
J'ai utilisé différents médiums pour explorer cette réalité et la partager avec
mes proches, la photo, le slam, l'humour.
Et puis, récemment, j'ai écris un film.
Alice prend des médicaments à tous les jours. Chaque matin et chaque soir, depuis 4 ans, elle doit prendre ses pilules. Même si elle est en vacances, même si elle va à l’école, même si elle est dans un party. Elle essaie, malgré tout, de mener la vie normale des jeunes femmes de son âge.
Étant moi-même diagnostiquée avec une maladie chronique depuis l’âge de 20 ans, ce
court-métrage s’inscrit dans une série d’œuvre explorant mon rapport avec ma
maladie,
mon
corps et mes médicaments (photos, poèmes, slam, etc).
Bien que les scènes que j’ai écrites soient fortement inspirées de scène de ma vie
de
tous
les jours, le film ne fait pas référence à une maladie ou une situation spécifique,
et
s'adresse à tous les jeunes atteint de maladie chronique ou invisible qui doivent
prendre
des médicaments de manière régulière pour des problèmes de santé physique ou
mentale.
Il ne s’agit pas de dénoncer la prise de médicament ou encore d’en faire l’apologie,
mais
simplement d’exposer les sentiments que cela peut faire vivre, comme l’isolation, la
faiblesse, la douleur ainsi que le manque de liberté et de spontanéité. J’avais
envie de
transformer cette souffrance en quelque chose de beau et de réconfortant, à travers
l’esthétique générale des scènes ainsi qu’avec le montage et de musique. La neige,
les
tons
froids, les plans fixes, le peu d’interaction entre le personnage principal et les
figurants
(dont on ne voit peu ou pas le visage) viennent renforcer le sentiment général
d’isolation
et d’être pris au piège.
La scène finale vient briser cette ambiance de
renfermement
sur
soi dans un moment de complicité avec un personnage plus âgée vivant la même
expérience.
Cette scène illustre également le constrate entre l’image qu’on a généralement des
gens
prenant des médicaments et le personnage de jeune fille active.
Court, muet, joli, le film se veut universel et pouvant être partagé par le plus
grand
nombre
de personnes possible. La démarche d’auto-production via le financement participatif
est
due
à des contraintes de temps et d’expérience (première expérience de réalisation),
mais
également à une volonté de créer une communauté qui va soutenir le projet et suivre
son
évolution. Une véritable réflexion sur le plan de communication accompagne le
processus
de
production afin de rejoindre le plus de jeunes possible touchés par des problèmes de
douleurs chroniques, de maladie invisible ou de problèmes de santé mentale.
L’objectif double est donc à la fois de créer une œuvre représentant leur réalité
mais
également de créer des occasions concrètes de rencontres, afin de consolider cette
solidarité virtuelle déjà existante.